Au deuxième trimestre 2013, l’activité a de nouveau accéléré dans les économies avancées. En particulier, la zone euro a renoué comme attendu avec la croissance, après six trimestres de récession. A contrario, la croissance s’est tassée au deuxième trimestre dans les économies émergentes.
Dans l’ensemble des économies avancées, le climat des affaires retracé dans les enquêtes de conjoncture a continué de s’améliorer cet été, ce qui laisse attendre une poursuite de l’embellie d’ici la fin de l’année.
La demande extérieure adressée à la France resterait ainsi dynamique et soutiendrait les exportations. Le climat des affaires, qui avait commencé de se redresser dans l’industrie au printemps, s’améliore désormais dans tous les secteurs. L’activité serait toutefois bridée au troisième trimestre, notamment par des contrecoups du trimestre précédent, dans les secteurs de l’énergie et des matériels de transport.
Si l’activité des pays émergents s’est repliée au 1er trimestre 2013, celle des économies avancées a rebondi, les Etats-Unis et le Japon jouant le rôle de locomotive.
La zone euro, quant à elle, poursuit sa régression, pour le 6ème trimestre consécutif. L’Italie et l’Espagne enregistrent un nouveau repli de leur activité. L’Allemagne affiche une faible progression de son PIB. Mais ses importations ont fortement baissé provoquant de facto un impact négatif sur les exportations de ses voisins européens, dont la France.
La zone euro enregistre ainsi un recul de 0,2% au 1er trimestre 2013 et la France affiche le même résultat.
D’ici la fin de l’année, les USA et le Japon poursuivraient leur progression. La situation de la zone euro resterait fragile, entrainant l’activité française dans son sillage.
En fin d'année 2012, l’activité s’est repliée en France, avec une intensité toutefois moindre que dans les autres grands pays européens (-0,3% après +0,2%). Entraînées par la faiblesse des échanges dans les pays avancés, les exportations ont reculé (-0,6% après +0,7%). Les entreprises ont également diminué leurs investissements (-1,2% après -0,8%), tout comme les ménages (-0,8% après -0,1%). En revanche, la consommation des ménages a continué de résister (+0,2% après +0,3%).
L’activité a été en outre limitée par un nouveau mouvement de déstockage et, dès lors, la production manufacturière s’est fortement repliée en France fin 2012 (-2,3%après +0,9%). Ce repli a eu des effets d’entraînement défavorables dans les services, mais ceux-ci ont globalement résisté grâce au dynamisme de la dépense des ménages. En revanche, l’activité dans la construction s’est repliée (-0,8% après 0,0%), à la fois dans le bâtiment et dans les travaux publics.
L’activité des économies avancées a légèrement progressé au 3ème trimestre 2012, mais de fortes disparités ont coexisté. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont connu une nette avancée, tandis que le Japon et la zone euro ont affiché un repli (conséquent pour le premier, modéré pour la seconde).
Au 4ème trimestre, l’activité des économies avancées serait atone : ralentissement aux USA, retour à la normale au Royaume-Uni et nouveau repli du Japon et de la zone euro.
Début 2013, les économies avancées amorceraient un redémarrage modéré grâce à la résistance américaine, une croissance faible du Royaume-Uni et le rebond du Japon. La zone euro se stabiliserait : croissance de l’Allemagne, recul puis stagnation de l’Italie, nouveau repli de l’Espagne et léger redressement de la France.
En parallèle, les économies émergentes confirmeraient leur reprise, la Chine en tête.
Comme attendu lors des précédentes prévisions, les économies avancées ont ralenti au deuxième trimestre.
Pour la fin de l'année 2012, l’activité des économies avancées resterait bridée par les consolidations budgétaires en cours et par le ralentissement dans les pays émergents.
Les informations conjoncturelles de l’été laissent attendre, au second semestre, une croissance globalement atone dans les économies avancées. La zone euro entrerait en récession au troisième trimestre 2012, avec une évolution de nouveau négative (-0,2 %).
L’économie française serait à l’arrêt, avec une croissance nulle aux troisième et quatrième trimestres. Par rapport au scénario de la note de juin, les exportations sont revues à la baisse en raison du ralentissement de la demande mondiale, conjugué à l’appréciation de l’euro qui a repris cet été.
Début 2012, les tensions restent fortes sur l’économie mondiale, mais des divergences notables s’opèrent : tandis que le Japon affiche une croissance forte, les Etats-Unis et les pays émergents une croissance modérée, la zone euro peine et reste proche de la récession.
De fortes disparités persistent également dans la zone euro : net accroissement en Allemagne, récession en Espagne et en Italie, stabilisation en France au 1er trimestre 2012.
D’ici fin 2012, la zone euro resterait à la traîne de l’économie mondiale.
La France serait sur le même schéma : Après une nouvelle stagnation de son PIB au deuxième trimestre 2012, la France afficherait une légère reprise au second semestre (+0,1% au 3ème trimestre et +0,2% au 4ème).
Face au regain de tensions dans la zone euro à l’automne 2011, la banque centrale européenne a apporté massivement des liquidités au système financier et permis ainsi un net apaisement de ces tensions.
Mais la situation de la zone euro reste morose. Après avoir touché un point bas fin 2011, l’activité reste terne, soutenue en grande partie par la reprise des exportations tandis que l’extérieur de la zone euro alimenterait les échanges mondiaux jusqu’à l’été 2012.
Après une légère augmentation de son PIB au troisième trimestre 2011 (+0,3%), la France affiche donc un ralentissement de son activité au dernier trimestre 2012 (+0,2%).
Les prévisions de croissance pour le premier semestre 2012 restent ternes bien que supérieures à la moyenne de la zone euro.
Le 3ème trimestre2011 a vu l’activité des économies avancées progresser nettement, en partie grâce à la remise en marche rapide de l’appareil productif du Japon suite au séisme.
Dans la zone euro, l’évolution de l’activité varie sensiblement selon les pays. Le PIB italien s’est replié. En Espagne, l’activité s’est stabilisée tandis que la France et l’Allemagne ont enregistré une progression de leur croissance.
Après un léger repli de son PIB au second trimestre 2011 (-0,1%), la France affiche donc une accélération de sa croissance au 3ème trimestre avec une progression de 0,4%.
Mais les prévisions pour la fin de l’année 2011 et le 1er semestre 2012 ne sont pas de bon augure sur le plan international. La France n’échapperait pas à cette morosité.
Avec une stagnation de son PIB au second trimestre 2011,la France affiche une nette décélération de sa croissance (après une progression de 0,9% au 1er trimestre).
Au second trimestre, l’activité avait déjà été plus faible qu’attendue. La croissance dans la zone euro n’a été globalement que +0,1% avec une quasi-stagnation du commerce mondial et malgré le caractère temporaire de certains chocs économiques, les perspectives de rebond étaient attendues au second semestre.
Les événements de l’été ont mis à mal ce scénario. Le regain d’incertitude alimenté par la crise des dettes souveraines a entrainé un fort recul des indices boursiers. Ceux-ci ont pesé sur les perspectives de croissance.
Avec une augmentation de 1,0% de son PIB au premier trimestre 2011, la Franceaffiche une nette accélération de sa croissance (après une progression de 0,3% au 4ème trimestre). Les perspectives pour le deuxième trimestre font état d’un net fléchissement (+0,2%). En effet, le séisme au Japon ayant désorganisé l’économie du pays, certains secteurs industriels des pays avancés, dont la France, subiraient des difficultés d’approvisionnement. De plus, la hausse du prix des matières premières influeraient sur le coût des entreprises et le pouvoir d’achat des consommateurs. Enfin, la mise en œuvre de mesures budgétaires pourrait peser également sur l’activité. A partir du second semestre, ces différents éléments devraient perdre de leur force et la croissance repartir sur un rythme plus soutenu (+0,5%).
Avec une augmentation de 0,4% de son PIB au quatrième trimestre 2010, la France affiche une accélération de sa croissance (après une progression de 0,2% au 3ème trimestre). Pour l’année 2010, le PIB français s’élève de 1,5% et la croissance devrait maintenir une hausse modérée en 2011. L’amélioration du climat conjoncturel laisse attendre une accélération de l’activité début 2011 synonyme de reprise des investissements et de créations de postes. En revanche, la hausse des prix des matières premières ralentirait la consommation des ménages. Ce scénario est incertain et les conséquences du séisme japonais sont encore difficiles à évaluer sur l’activité française.