Les incertitudes politiques se sont accrues en Europe (Brexit, flux migratoires, attentats, problème de gouvernement en Espagne…). L’économie du Royaume-Uni, un temps dopée par la dépréciation de la livre, devrait ralentir du fait d’une baisse des investissements liée au Brexit.
Cela n’a pas empêché que le scénario d’une reprise qui s’auto entretient se confirme dans la zone euro (+0,3% de croissance au deuxième trimestre). Le climat des affaires et la confiance des ménages restent bien orientés, et la croissance dans la zone euro devrait atteindre +0,3% au troisième trimestre et + 0,4% au quatrième, assez pour que l’emploi continue de progresser.
L’activité française, après un début d’année dynamique a marqué le pas au second trimestre (-0,1%). Elle repartirait au troisième trimestre (+0,2%) et accélèrerait au quatrième trimestre (+0,4%), tirée par la consommation des ménages dont le gain de pouvoir d’achat atteindrait +1,8% en 2016 après +1,6% en 2015.
Les dépenses d’investissement en logements repartent, et les investissements des entreprises devraient retrouver de l’élan, du fait d’une politique monétaire toujours très accommodante.
Regain d’activité et allégements du coût du travail bénéficient en priorité à l’emploi marchand.
L’année 2016 a commencé par une nouvelle accélération dans la zone euro. Le climat est bien orienté. La demande intérieure pourrait prendre le relais des exportations et compenserait un contexte international marqué par la faiblesse des pays émergents et les incertitudes liées au Brexit. En France, la baisse du coût du pétrole contribue à une inflation très faible et stimule le pouvoir d’achat des ménages. Les entreprises en profitent pour redresser leur taux de marge, qui s’approcherait en 2016 de sa moyenne d’avant-crise. Sous l’effet d’une politique monétaire accommodante, les conditions de financement favorisent l’investissement qui pourrait continuer de surprendre. Après une année de reprise modérée en 2015 (+1,1%), l’acquis de croissance pour 2016 serait à ce niveau à la mi-année. Avec la légère accélération de l’activité et le développement des dispositifs visant à enrichir la croissance en emplois, l’emploi marchand continuerait de progresser quasiment sur le même rythme que fin 2015. L’emploi total augmenterait plus vite que la population active et le taux de chômage baisserait de nouveau modérément pour atteindre 9,8% fin 2016 sur l’ensemble de la France.
En France, les attentats meurtriers du 13 novembre 2015 à Paris et la douceur des températures à l’automne ont limité la consommation des ménages, qui s’est repliée au quatrième trimestre. Au premier semestre 2016, ces effets ne pèseraient quasiment plus sur la croissance, et, à l’exception des postes les plus affectés par les attentats pour lesquels le redressement serait progressif, la consommation des ménages rebondirait nettement.
En phase avec un climat des affaires qui a rejoint sa moyenne de longue période, la croissance française gagnerait un peu de tonus au premier semestre 2016 (+0,4 % par trimestre). Après une année de reprise modérée en 2015 (+1,1 %), l’acquis de croissance pour 2016 serait à ce niveau dès la mi-année.
Avec la légère accélération de l’activité et le développement des dispositifs visant à enrichir la croissance en emplois, l’emploi marchand continuerait de progresser quasiment sur le même rythme que fin 2015.
L’emploi total augmenterait plus vite que la population active et le taux de chômage baisserait de nouveau modérément pour atteindre 10,2 % mi-2016 sur l’ensemble de la France.
Après la forte croissance du PIB français au premier trimestre 2015 (+0,7%) et sa stagnation au deuxième trimestre (0,0%), l’activité s’est accrue au troisième trimestre (+0,3%).
Le rebond de la production manufacturière et l’accélération de l’activité dans les services marchands ont permis ce regain d’activité, avec une reprise de la consommation des ménages.
La production dans la construction a quant à elle, fortement diminué.
Le taux de chômage France entière a progressé au troisième trimestre, passant de 10,4% à 10,6%. En Pays de la Loire, il a également augmenté de +0,2 point : 9,1% au troisième trimestre, après 8,9% au deuxième.
Les prévisions de croissance au niveau national pour les prochains trimestres font apparaitre de nouvelles progressions du PIB, avec un ralentissement au dernier trimestre 2015 (+0,2%), et une accélération lors des deux premiers trimestres 2016 (chacun +0,4%).
Le deuxième trimestre 2015 marque une stagnation de l’activité : 0,0% après +0,7% au premier trimestre. Ce ralentissement, plus important que celui prévu par l’INSEE au mois de juin, est en partie dû à la baisse de la production manufacturière (-0,7%).
L’emploi dans les secteurs marchands non agricoles augmente au niveau national comme au niveau régional de 0,2%. Ainsi, 1 897 postes ont été créés sur le trimestre dans la région. Sur un an l’évolution est hélas toujours à la baisse sur la région : 1 146 postes en moins.
Le taux de chômage stagne à 10,0% ce trimestre. En Pays de la Loire il se chiffre à 8,9%. La région se place ainsi juste derrière l’Ile-de-France et la Bretagne (8,9%).
Au mois d’août 2015, la région pays de la Loire affiche une baisse de son emploi intérimaire : -1,9% par rapport à fin juillet 2015. Sur un an, d’août 2014 à août 2015, la tendance régionale reste cependant toujours à la hausse : +5,3%.
Le début de l’année 2015 s’est montré moins florissant que prévu hors de la zone Euro. L’activité américaine s’est repliée, la croissance britannique a déçu et les échanges mondiaux se sont fortement contractés. Pourtant, les économies avancées sortiraient rapidement de ce trou d’air.
Les cours de l’euro et du baril de pétrole restent historiquement bas et engendrent un surcroît de consommation et d’exportations. Dans ce contexte, l’économie française a été dynamique au 1er semestre (0,6%) et le rythme de croissance resterait élevé pour la fin de l’année (+0,3% en moyenne).
Au total, la hausse du PIB se maintiendrait à +0,3 % au troisième trimestre, puis s’élèverait un peu en fin d’année (+0,4 %). Ainsi, au quatrième trimestre 2015, le PIB augmenterait de 1,6 % par rapport à son niveau de fin 2014. En moyenne sur l’année, la croissance serait de +1,2 % (après +0,2 % en 2014), soit la plus forte hausse depuis 2011.
Les prévisions annoncées le trimestre précédent concernant la fin de l’année 2014 se sont confirmées : Les économies émergentes ont de nouveau ralenti leur activité, tandis que la croissance des économies avancées s’est poursuivie.
En zone euro et en France, l’activité économique a légèrement progressé (+0,3% en zone euro et +0,1% en France).
Sur le premier semestre 2015, les perspectives sont similaires avec de nouvelles baisses d’activité dans les pays émergents (ralentissement en Chine et récession au Brésil et en Russie) et consolidation de la croissance dans les économies avancées (forte dans les pays anglo-saxons et modérée dans la zone euro).
En France, le PIB progresserait ainsi de +0,4% au premier trimestre 2015 et de +0,3% au second trimestre.
Le troisième trimestre 2014 marque la levée de certains freins au niveau de la zone euro ainsi qu’au niveau national. La dépréciation de l’euro, la baisse du cours du pétrole, l’ajustement des dépenses de logement, l’amélioration du climat des affaires.
Ainsi, une hausse du PIB est observée au troisième trimestre. Cette hausse devrait durer au moins jusqu’à mi-2015.
Après une légère baisse de l’emploi salarié marchand lors du troisième trimestre en France (-0,2%) comme sur la région (-0,5%), on devrait assister à une hausse de la création d’emplois lors du premier semestre 2015.
Cette hausse de l’ordre de 18 000 emplois au niveau national ne compenserait toutefois pas la hausse de la population active. Le taux de chômage en relative stagnation sur ces derniers mois pourrait augmenter.
Alors que les prévisions du trimestre dernier anticipaient une légère progression du PIB français sur les trois derniers trimestres de l’année, la réalité s’est révélée un peu moins optimiste au deuxième trimestre et minimise les nouvelles prévisions pour la fin de l’année. L’activité française a ainsi stagné (0,0%) pour le deuxième trimestre consécutif. La production manufacturière s’est repliée nettement plus que ce que laisser présager les enquêtes de conjoncture. Cet état de fait a été couplé avec les résultats de l’investissement des entreprises et du niveau des exportations enregistrées. La France n’a pu bénéficier de l’activité de la zone euro (0,0%, avec un repli en Allemagne et en Italie) ni de l’activité mondiale qui est restée modérée même pour les pays émergeants.
Globalement, l’activité mondiale a légèrement ralenti au premier trimestre 2014, aussi bien pour les économies émergentes qui ont surpris par la faiblesse de leurs échanges extérieurs que pour les économies avancées dont la zone euro.
En effet, des facteurs ponctuels tels que la rigueur de l’hiver aux Etats-Unis et le retrait de capitaux étrangers pour les pays émergents ont impacté négativement l’économie.
La France n’est pas épargnée. Elle affiche une stagnation de son activité au premier trimestre 2014.
A compter du deuxième trimestre, la reprise se profilerait, mais resterait modeste pour les économies émergentes et avancées. En France, les prévisions de croissance font état d’une progression de +0,3% par trimestre jusqu’à la fin de l’année 2014.
Le quatrième trimestre 2013 marque un rebond de l’activité au niveau national. Le PIB augmente ainsi de 0,3 points. On observe dans le même temps une augmentation significative de la demande extérieure qui oblige les entreprises françaises à puiser dans leur stock et qui booste les exportations. Avec une augmentation de +1,3% ce trimestre, ces dernières peinent pourtant à satisfaire la demande. Au niveau régional cette hausse des exportations ne parvient pas à rattraper les importations et le solde du commerce extérieur reste négatif : -234 000 euros. L’emploi augmente sur le trimestre, tant au niveau national (+0,1%) qu’au niveau régional (+0,3%) et cela après plusieurs trimestres de baisse consécutifs. La demande d’emploi de catégorie A poursuit sa progression, mais le taux de chômage se stabilise.
Au quatrième trimestre 2013, le climat des affaires retracé dans les enquêtes de conjoncture continue de s’améliorer dans l’ensemble des économies avancées.
L’activité dans la zone euro devrait continuer de croître à l’horizon de la prévision (+0,3% chaque trimestre), grâce à une modération de la consolidation budgétaire, un redressement de l’investissement après un ajustement très prononcé et à une baisse de l’épargne de précaution des ménages.
La demande extérieure adressée à la France retrouverait à l’horizon de la prévision un rythme de progression soutenu et régulier d’ici mi-2014. Cependant, le profil de l’activité en France serait relativement marqué, avec une progression du PIB de 0,4% au quatrième trimestre 2013, puis de 0,2% au premier et au deuxième trimestre 2014.